Nous voilà au Pérou!!! Nouvelle ambiance, nouvelle population (que ce soit physique ou dans l’attitude, rien à voir avec le Brésil)
Petite pause à Puerto Maldonado qui est encore en Amazonie. Une ville sans grand intérêt. Des tuk-tuk (on se croirait presque en Asie) et des magasins en tout genres de partout.
Nous y découvrons aussi en prenant notre petit déjeuner au marché, qu’au Pérou, quand tu demande un jus de fruit ils te servent 1 litre…un seul est bien suffisant pour 2. On ne se fera plus avoir 🙂
Particularité de cette ville: elle détient un monument élu un des plus moche du monde.
Bref, ici c’était juste la parenthèse avant la montée dans les montagnes.
Nous sommes le 29 janvier et nous prenons le bus de 10h pour Cusco (qu’est-ce que les transports sont moins chers qu’au Brésil).
Je veux prendre le bus de jour pour pouvoir admirer les paysages. Manque de bol, ça fait 3 jours qu’il pleut sur la route et il y a de gros glissements de terrain qui bloquent le passage.
Mais les engins de déblaiement sont très efficaces et dégagent la route rapidement mais comme il y a plusieurs glissements de terrains, il faut rouler au pas derrière eux. Le temps passent et la nuit tombe. Tant pis pour les défilés de paysages. Heureusement la pleine lune est là pour nous remonter le moral.
Du coup arrivée à Cusco a 2h du matin avec un gros choc de température. On a perdu au moins 20 degrés.
Réveil matin avec un bon mal de crâne. Bienvenus à Cusco 3400m. Nos têtes ont besoin d’un petit temps d’adaptation à l’altitude.
On est accueillis avec le soleil. Malgré que ce soit la saison des pluies, ce sont des averses et rarement une journée complète de pluie.
Nous apprenons à nous repérer en ville et partons à la découvertes des petites rues et des sites Incas et Quechua
A l’auberge, Carlos (un passionné de la ville et de son histoire) nous propose de nous faire une petite visite. Cool!!! Nous parcourons donc la vieille ville et ses hauteurs.
Un coup de bus et en 10min on se retrouve en pleine nature au milieu des champs et des vieilles pierres. Grâce à notre guide du jour, nous en apprenons plus sur les Incas (nom réservé aux nobles) et les Quechuas (le peuple) ainsi que sur les temples et les croyances.
Nous profitons de nos balades sur les hauteurs pour respirer le grand air et avoir une vue de haut de la ville.
En effet, Cusco est une ville avec beaucoup trop de voitures et selon les heures, ça pue et vu les fumées noires qui sortent de certains pots d’échappement, le contrôle technique ne doit pas avoir les mêmes critères qu’en France 🙂
Sinon c’est une ville où il y a le centre historique avec ses belles pierres et la nouvelle ville et sa périphérie qui est un grand bazar visuel avec pleins d’immeubles et maisons jamais complètement finis en brique et chaux.
En tout cas il fait bon y rester un peu
Et oui il ne fait pas toujours beaux et on est bien content d’avoir nos polaires et vestes imperméables.
Un qui est content d’être là aussi, c’est mon estomac qui en avait marre de la friture brésilienne.
Enfin un peu des légumes!!!
Ici, quand tu prends un menu, tu as une soupe et un plat. Le tout pour: entre 5 et 8soles selon les endroits. Pas cher et bon!
Je vais pouvoir reprendre quelques kilo.
L’acclimatation faite, nous partons quelques jours dans la vallée sacrée pour rendre une petite visite au Vieux Machu Picchu.
Une belle route s’offre à nous avec de belles et très hautes montagnes.
Nous arrivons sur un côté de montagne où il y a de la jungle et la température est plus élevée qu’à Cusco.
Après quelques heures de mini bus, nous voilà à Hidroelétrica pour prendre le départ de la marche le long des rails pour rejoindre Agua Calientes
Un peu plus de 2h de marche et nous voilà arrivée dans un village pas très beau au allure de station de ski mais sans neige avec le torrent comme bruit de fond.
Attention, repos ce soir car demain matin il faut que nous soyons opérationnels à 5h du matin pour commencer l’ascension du Machu Picchu. Après une courte nuit, nous partons sous la pluie à la lampe frontale. 1h de montée au milieu de la forêt par des marches d’escalier inégales…aiaiai les genoux!!
Le jour se lève petit à petit et la météo n’a pas menti, la pluie cesse un peu avant 6h.
Il n’y a pas encore trop trop de monde. Mais notre ascension n’est pas encore terminée car à 7h nous entamons la montée pour le Waynapicchu qui surplombe le site. La vue d’en haut est splendide autant sur les montagnes alentours que sur les ruines. Le ciel est couvert et le brouillard danse entre les montagnes…beau spectacle!!
Nous prenons le temps de nous perdre au milieu des vieilles pierres…c’est du beau boulot. Car construire au sommet de ces montagnes n’a pas dû être facile mais le point de vue en valait la peine.
Il est temps pour nous d’attaquer la descente…aiaiai les genoux encore une fois!!!
Nous repartons que le lendemain matin pour Cusco en reprenant le chemin des rails.
Une petite pause s’impose et nous restons à Cusco 2 jours pour flâner ici et là…
Escalader les pierres géantes, aller manger au Mercado San Pedro, admirer les premiers défilés du carnaval qui se prépare.
Après ce repos, nous partons pour aller dans une vallée à côté voir les « montañas colores ». Ce n’est pas une rando difficile physiquement mais c’est à 5000m donc c’est plutôt le souffle qui manque.
Encore une fois, nous avons de la chance avec le temps car la pluie arrive seulement à notre retour.
J’adore vraiment les paysages de haute montagne.
Une bonne nuit de sommeil et c’est reparti. Cette fois direction le grand plateau entre Cusco et Urubamba pour aller visiter « las salineras de Maras ».
Après une petite heure de bus « colectivo » nous commençons notre marche. Personne! Pour une fois, nous nous retrouvons seuls sur les sentiers…j’adore!
Le ciel est orageux et les rideaux de pluie ne sont pas loin mais encore une fois…chance…la pluie va faire un saut de puce en nous laissant au sec.
Arrivée aux salines qui sont installées ici depuis le temps des Incas. Il y a à cet endroit une source saturée en sel. Nous avons goûté est ça pique tellement l’eau est salée. Cette activité a permis de sauver les villages alentours grâce à la production de tonnes de sel par an. Chacune des 700 ou 800 familles se partagent l’affaire. Il y a plus de 3000 bassins.
Nous faisons le chemin du retour par le petit village de Maras (pour faire une boucle) où nous croisons des plantes bizarres et quelques bergers gardant ânes et bœufs…
Après cette belle journée, soirée orage et bonne pluie. Il faut Bon être à l’abri!
Dernières journée à Cusco City avant une nuit de bus direction Arequipa.
Hasta luego amigos!!!!